Kobudo

Okinawan Kobudo (古武道, Voie Martiale Ancienne), ou Ryukyu Kobudo, est le terme utilisé pour décrire tous les arts martiaux armés d’Okinawa. Le style pratiqué au dojo est le Kobudo de la famille Matayoshi, dont la lignée directe peut être retracée jusqu’au 14e siècle. En 1917, en compagnie de Funakoshi Gichin-Sensei (fondateur du Shotokan), Matayoshi Shinko-Sensei a performé la toute première démonstration d’art martial d’Okinawa au Japon, devant l’empereur royal. Son fils, Matayoshi Shinpo-Sensei, est une figure emblématique de l’épanouissement et de la promotion du Kobudo d’Okinawa à travers le monde.

Ce qui distingue le Kobudo Matayoshi des autres styles de Kobudo est le très large éventail d’armes étudiées (environ une quinzaine), les techniques encore fortement enracinées dans leur origine martiale, ainsi que la très grande place donnée à l’étude de l’application des techniques. Le style inclus pour chaque arme des techniques de base (Hojo Undo), des kata, ainsi que des Bunkai (travail à deux personnes) des techniques et des kata.

Les principales armes étudiées sont:

  • Bo (bâton de 6 pieds ou 9 pieds de long)
  • Sai (trident de métal)
  • Tunkuwa (bâton avec manche à angle droit)
  • Nunchaku (deux petites sections de bâton reliés par une corde)
  • Eku (rame du pêcheur)
  • Kuwa (bêche du paysan)
  • Tinbe (bouclier rond, accompagné d’une petite lance ou d’une machete)
  • Nunti Bo (bâton avec un trident de métal à l’extrémité)
  • Kama (faucille du paysan)
  • Sansetsukon (trois sections de bâton reliés par une corde)
  • Chisai Sansetsukon (trois petites sections de bâton reliés par une corde)
  • Tekko (arme de poing en métal)
  • Tecchu (petit bâton dans la paume de la main, utilisé par les pêcheurs pour manier les filets)
  • Suruchin (corde de 3 mètres avec des pierres attachées à chaque extrémité
Saï
Kama

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